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La Mésange charbonnière

La Mésange charbonnière (Parus major) est la plus grosse de nos mésanges et la plus fréquente avec la mésange bleue.
Peu farouches, on peut les apercevoir quasiment toute l’année et dans presque tous les milieux.
Toujours promptes à chanter, elles égaient les premières journées ensoleillées de l’année avec leur ti-tu-ti-tu caractéristique.

Description

Petit oiseau de l’ordre des passereaux, assez dodu, ventre jaune barré d’une belle cravate noire, dos allant du vert au gris bleuté, joues blanches et calotte noire. Les deux sexes sont presque semblables, à part la cravate noire, plus large et plus longue chez les mâles, plus claire et plus courte chez les femelles.

Alimentation

Plutôt opportunistes, les Mésanges charbonnières mangent un peu de tout, insectes, graines, baies, fruits, … Fidèles aux mangeoires pendant l’hiver, elles sont bien connues pour s’acharner sur les boules de graisses en véritables acrobates.

Nidification

La Mésange charbonnière est cavernicole, c’est-à-dire qu’elle a besoin d’une cavité pour y construire son nid. En avril, elle cherche alors un trou dans un arbre ou dans une vieille maçonnerie.
Parfois surprenante, elle peut même élire domicile dans un bout de tuyau ou une boîte aux lettres.
Elle emploie, bien sûr, volontiers les nichoirs qu’elle trouve dans nos jardins.

Habitat/ Répartition

On trouve les Mésanges charbonnières un peu partout et un peu dans tous les milieux pourvus d’arbres et de buissons : jardins, parcs, bois, lisières, bocages, villes, villages, …

Migration

Les Mésanges charbonnières sont présentes chez nous toute l’année. Elles n’ont pas vraiment tendance à migrer mais l’hiver certains individus se déplacent pour trouver de meilleures conditions alors que d’autres, venant du nord, descendent chez nous. D’autres encore restent fidèles à leur lieu de naissance.

Chant

Le ti-tu-ti-tu qu’on leur prête souvent cache en fait un répertoire de chants et de cris parmi les plus étendus de nos oiseaux. Elles surprennent souvent l’auditeur avec des ritournelles inattendues quoique toujours simples et souvent réduites à 2 ou 3 notes. On lui prête près de 40 manifestations vocales différentes.
A part en juillet / août où elle se fait plus discrète, on peut l’entendre pratiquement toute l’année.
Ses chants ont une consonance assez métallique ce qui lui a valu le joli surnom de «petite serrurière».